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Biodiversité

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Favoriser et intégrer la biodiversité dans ses pratiques

La biodiversité vient du mot grec « βιος », « vie » et du mot « diversité ». Elle représente la diversité de la vie sur terre, c’est-à-dire des espèces vivantes (plantes, champignons, oiseaux, mammifères, poissons, bactéries, insectes…) et de leur caractère génétique (variétés, races). Elle s’apprécie au travers de la diversité des écosystèmes dans lesquels les inter-actions habitats/espèces sont évaluées et qui constituent la diversité de nos paysages.

Pour l’agriculteur, la biodiversité est partout. En Lot-et-Garonne, la diversité paysagère saute à l’œil que l’on soit en vallée, en forêt de pins maritimes au sud ou de châtaigniers au nord, sur les coteaux, au bord des Causses en Fumélois ou dans les doux vallons argilo-calcaires du Néracais.

Pour chaque paysage, des agrosystèmes différents cohabitent : légumes de plein champs ou sous abris, fraises, vignes, pruniers, pommiers, noisetiers, céréales, prairies…

Chaque infrastructure de bord de champ (bordure, haie, fossé, mare…) a un intérêt pour l’habitat, la ressource alimentaire, le nichage de milliers d’espèces (insectes, oiseaux, petits et gros mammifères…)

Avant d’être fonctionnelle, la biodiversité est d’abord ordinaire. C’est la mésange bleue ou le rouge-gorge, c’est le vulcain ou la belle dame, c’est l’osmie, la coccinelle ou le vers de terre.

En agriculture, plus de 70% des espèces sont neutres au regard de leur inter-action avec les cultures, le reste se partageant entre nuisibles et biodiversité fonctionnelle. Le passage de l’un à l’autre se mesure parfois difficilement, c’est le fameux seuil de nuisibilité !

L’agriculteur peut participer à travers ses pratiques, la valorisation des continuités paysagères, une meilleure connaissance de ces écosystèmes ; à la préservation de la biodiversité